La lecture de cette seconde épître atteste que la situation de l'Eglise de Corinthe ne s'est guère améliorée.
Aussi Paul change de ton en alternant l'affection et le reproche, parfois la colère.
Les adversaires semblent être multiples, notamment ceux qu'il qualifie de faux apôtres.
Tout ceci implique un combat spirituel permanent, avec de multiples tribulations qui mettent en péril la vie de Paul et de ses compagnons.
Pourtant, ceux-ci persistent dans la foi, l'espérance du salut, et sur de fermes positions, sans compromission.
Bien que l'apôtre ait pu se trouver dans des situations extrêmes, affligé et affaibli, il n'hésite pas à proclamer :
« Car quand je suis faible, alors je suis fort ! » (2 Corinthiens 12.10).