Evangile selon Luc : Chapitre 1
39. A ce moment, Marie se leva pour se rendre en hâte dans une ville de la région montagneuse de la Judée.
40. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth.
41. Alors, quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant fit un bond dans son ventre et Elisabeth fut remplie de l'Esprit Saint.
42. Elle poussa un grand cri et dit : « Tu es bénie d'entre les femmes. Que le fruit de ton ventre soit béni !
43. D'où m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne me voir ?
44. Car lorsque la voix de ta salutation est arrivée à mes oreilles, le bébé a bondi de joie dans mon ventre.
45. Bienheureuse celle qui a cru que ce qui lui a été dit de la part du Seigneur se réalisera. »
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Commentaires et annotations
Appelé, justifié, glorifié !
Lorsque Marie rend visite à Elisabeth qui est enceinte de plusieurs mois, l'enfant tressaillit dans son ventre (verset 41).
Ceci est conforme a ce qui avait été annoncé à Zacharie, le père de l'enfant : « Il sera rempli de l’Esprit Saint dans le ventre de sa mère. » (Luc 1.15)
Ainsi Jean, avant même sa naissance, sans aucun baptême, sans aucune conversion possible, a reçu le don de l'Esprit.
Ceci va à l'encontre des "conditions" que certaines confessions énoncent comme préalables au don de l'Esprit.
Les uns pensent que la "nouvelle naissance" est un préalable, pour d'autres c'est le baptême d'eau qui doit être réalisé auparavant. Mais Jean n'avait rien connu de tout cela !
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Jean était tout simplement appelé selon le dessein de Dieu.
"Appelé" parce que Dieu avait choisi son nom par l'intermédiaire de l'ange Gabriel (Luc 1.13).
"Appelé" parce que le Seigneur avait révélé à son père quelle serait la mission du futur Jean le baptiste (Luc 1.16-17).
"Appelé" conformément à ce que Paul enseigna à ce sujet :
« Car ceux qu'Il a connus d'avance, Il les a aussi prédestinés à ressembler à Son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de beaucoup de frères.
Ceux qu'Il a prédestinés, Il les a aussi appelés. Et ceux qu'Il a appelés, Il les a aussi justifiés. Ceux qu'Il a justifiés, Il les a aussi glorifiés. » (Romains 8.29-30)
Le Seigneur ne se soucie pas des règles que les hommes entendent imposer par des rituels, car rien ne Lui est impossible. Et quand Il décide de faire d'un enfant un prophète sans qu'il soit seulement baptisé, il faut simplement en conclure que c'est Son choix souverain.
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