AVOIR LA FOI EN DIEU ... CROIRE EN JESUS CHRIST


Le syncrétisme religieux.

Deuxième épître aux Corinthiens (6.14 ~ Traduit du grec) :

« Ne formez pas un attelage disparate avec les incroyants.

Car qu'y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ?

Et quelle convergence entre la lumière et les ténèbres ? »

LA BIBLE

AU QUOTIDIEN

Lecture du

27 Septembre


Sous l'Antiquité, les religions se croisaient, s'empruntaient des croyances, se condamnant elles-mêmes à disparaître faute d'identité.

C'était le temps du polythéisme où l'on vivait dans la crainte que les dieux protecteurs des autres soient plus forts que ses propres dieux.

Par souci de prudence, les Athéniens allèrent même jusqu'à hériger un autel en l'honneur d'un dieu qu'ils auraient pu oublier.

Paul évoque dans ses écrits l'existence d'un tel culte.

« Car, en circulant et en considérant vos monuments sacrés, j’ai même trouvé un autel portant cette inscription : "Au dieu inconnu". » (Actes 17.23)

Du fait de ce syncrétisme religieux, la foi ne pouvait émerger de ces édifices spirituels hétérogènes.

La seule religion antérieure au christianisme qui ait résisté du fait de son homogénéité dans le Proche-Orient est le judaïsme.

Non sans mal ... car le Premier (Ancien) Testament souligne les cas multiples où le peuple de Dieu s'est écarté, a été tenté par les cultes idolâtres, a toléré des pratiques susceptibles d'altérer la foi des Israélites.

Et Paul rappelle les recommandations qui furent données aux Hébreux :

« Sortez du milieu d’eux et séparez-vous ! » (verset 17)

Fort de son expérience, et sachant que le monde grec demeurait dominé par ces pratiques, Paul préconise un principe de précaution qui a permis à la foi chrétienne de maintenir sa part d'intégrité et de se diffuser sur toute la planète.

Non sans mal ... car l'histoire de l'Eglise est riche en déviations idolâtres, en altérations de la Parole de Dieu, en interpétations visant à établir des cultes susceptibles de nous éloigner de Jésus Christ.

Et dans les temps présents, de nombreuses voix s'élèvent pour confondre la lumière et les ténèbres.

On cherche des passerelles entre Christ et Bouddha, des convergences entre la Bible et le Coran. Le syncrétisme religieux est toujours à la mode.

Chacun est libre de ses recherches ... mais qui, à part Jésus Christ, a offert au monde un message de salut éternel par Son propre sacrifice ?

« Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? Ou que peuvent partager un croyant et un incroyant ? » (verset 15)

Le terme employé ici pour caractériser Satan est "Bélial".

Ce mot signifie "méchanceté".

Par opposition, Christ se définit comme incarnation d'amour et de paix.

Sa vie et Son enseignement n'ont jamais fait de Lui un combattant, un conquérant d'une quelconque guerre sainte.

On imagine mal un chrétien se faisant exploser au mileu de la foule au nom de Jésus ... ou détournant un avion pour le projeter sur les plus hautes tours de New-York.

L'Evangile n'est pas un message de mort ... mais de vie éternelle :

« Car nous sommes le temple du Dieu vivant ! » (verset 16)

Car qu'y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ?

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Savoir choisir

Seconde épître aux Corinthiens

Traduit du grec : versets 6.1 à 6.18

1. Comme nous sommes à l'ouvrage avec Lui, nous vous exhortons à ne pas avoir hérité en vain de la grâce de Dieu.

2. Car il dit : « Au moment favorable, je t'exauce, et au jour du salut, je te porte secours. » Voici venu le moment favorable, voici venu le jour du salut ! (Ésaïe 49.8)

3. Nous ne voulons être pour personne un sujet de scandale afin que notre ministère soit sans reproche.

4. En toute situation, nous nous recommandons nous-mêmes comme ministres de Dieu avec beaucoup de constance : dans les détresses, les contraintes, les angoisses ;

5. sous les coups, dans les prisons, les émeutes, les fatigues, les veilles, les jeûnes ;

6. par la pureté, la science, la patience, la bonté, par l'Esprit Saint et l'amour sans feinte ;

7. par la parole de vérité, la puissance de Dieu, avec les armes offensives et défensives de la justice ;

8. dans la gloire et le mépris, avec bonne réputation ou traités d'imposteurs bien que véridiques ;

9. inconnus bien que très connus, moribonds et toujours vivants, châtiés mais sans être mis à mort ;

10. apparemment attristés mais toujours joyeux, très pauvres mais enrichissants, nous semblons démunis mais nous possédons tout !

11. Nous avons parlé pour vous, Corinthiens, notre cœur s'est grand ouvert.

12. Vous n'y êtes pas à l'étroit. Vous êtes à l'étroit en vous-mêmes.

13. Rendez-nous la pareille ! Je vous parle comme à des enfants : vous aussi, ouvrez largement votre cœur.

14. Ne formez pas un attelage disparate avec les incroyants. Car qu'y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? Et quelle convergence entre la lumière et les ténèbres ?

15. Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? Ou que peuvent partager un croyant et un incroyant ?

16. Comment pourraient s'accorder le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant ! Comme Dieu l’a dit : « J’habiterai et je marcherai parmi eux. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. » (Lévitique 26.12 ; Ézéchiel 37.27)

17. C’est pourquoi : « Sortez du milieu d’eux et séparez-vous ! Dit le Seigneur. Ne touchez à rien d'impur et je vous accueillerai. (Ésaïe 52.11)

18. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles. » Ainsi a dit le Seigneur tout-puissant. (2 Samuel 7.14)

Seconde épître aux Corinthiens
7.1 à 7.16 >>>