Lecture de la Bible au quotidien


La tristesse

Deuxième épître aux Corinthiens (7.10 ~ Traduit du grec) :

« En effet, la tristesse selon Dieu produit

un repentir salutaire que l'on ne regrette jamais.

Mais la tristesse du monde produit la mort. »

Lecture du

28 septembre



Quelle est cette tristesse qui peut nous conduire au salut ?

N'est-elle pas le fruit d'épreuves qui, au terme d'une évolution de l'individu, vont conduire celui-ci à se repentir et à changer de comportement ?

L'issue est alors favorable... et au temps de tristesse, après le repentir, peut succéder la joie.

Une joie à l'image de celle qui règne alors dans les cieux...

« C'est ainsi, je vous le dis, qu'il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion. » (Luc 15.7)

Il n'y aura donc ni remords, ni regrets après ces temps difficiles qui auront permis à l'âme attristée de rebondir et de s'élever.

Par contre, la tristesse du monde accable l'individu, l'enfonce, le pousse au désespoir, parfois jusqu'au suicide.

Elle conduit à la maladie, à la tombe.

La meilleure illustration biblique est peut-être celle-ci :

« Alors Judas, qui L'avait livré, voyant qu'Il était condamné, se repentit et restitua les trente pièces d'argent aux grands-prêtres et aux anciens. Il jeta les pièces d'argent dans le sanctuaire, se retira, et s'en alla se pendre. » (Matthieu 27.3 et 5)

Celui qui traverse de justes épreuves aux yeux de Dieu peut être sauvé parce qu'il va connaître le pardon.

Après s'être repenti, il sera pardonné... et sauvé !

Par contre, l'absence de pardon enchaîne l'âme du pécheur dans une tristesse qui l'emprisonne jusqu'à sa mort.

Nous vivons dans un monde sans pitié où l'on ne pardonne pas facilement les fautes commises.

A l'opposé, Jésus offre la grâce, par Son sacrifice, à celui ou celle qui s'en remet à Lui.

Dans quel monde voulons-nous vivre : l'impitoyable... ou le charitable ?

La tristesse

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Tristesse et repentir

Seconde épître aux Corinthiens

Traduit du grec : versets 7.1 à 7.16

1. Bien-aimés, avec ces promesses, nous pouvons nous purifier nous-mêmes de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant de nous sanctifier dans la crainte de Dieu.

2. Faites-nous une place dans vos cœurs ! Nous n’avons fait de tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons tiré profit de personne.

3. Je ne dis pas cela pour vous condamner, car j’ai déjà dit que vous étiez dans nos cœurs à la vie et à la mort.

4. Je vous parle en toute liberté, je suis très fier de vous, je suis pleinement consolé, débordant de joie au milieu de nos détresses.

5. Car, depuis notre arrivée en Macédoine, nous n'avons connu aucun répit, affligés de toutes parts : combats au-dehors, craintes au-dedans.

6. Mais Dieu, le consolateur des humbles, nous a consolés par l’arrivée de Tite.

7. Non seulement par son arrivée, mais aussi par le réconfort que vous lui avez prodigué. Il nous a fait part de votre ardent désir, de vos larmes, de votre zèle pour moi, de sorte que ma joie en fut encore plus grande.

8. Car si je vous ai attristés par ma lettre, je ne le regrette pas. Et si je l’ai regretté, c'est en constatant que cette lettre vous attristerait momentanément.

9. Mais maintenant je me réjouis, non de vous avoir attristés, mais parce que votre tristesse vous a conduits à la repentance. Car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne subir aucun dommage de notre part.

10. En effet, la tristesse selon Dieu produit un repentir salutaire que l'on ne regrette jamais. Mais la tristesse du monde produit la mort.

11. Voici même que cette tristesse selon Dieu a produit en vous de l'empressement, des excuses, de l'indignation, de la crainte, un désir ardent, du zèle. Quelle punition ! De toutes façons, vous avez démontré que vous étiez purs dans cette affaire.

12. Si donc je vous ai écrit, ce n’est ni à cause de l'offenseur, ni à cause de l’offensé, mais afin que votre zèle pour nous soit mis en lumière parmi vous, en présence de Dieu.

13. C'est pourquoi nous sommes consolés. Outre notre consolation, nous nous sommes réjouis d'autant plus de la joie de Tite dont l'esprit a reçu de vous tous un plein réconfort.

14. Car si, en quelque sorte, je lui ai manifesté que j'étais fier de vous, je n'ai pas eu à en rougir. Comme nous vous avons dit toute la vérité, nous avons eu raison de montrer à Tite notre fierté envers vous.

15. Et son attachement envers vous ne fait que grandir lorsqu'il se souvient de votre obéissance à tous, et de comment vous l'avez accueilli, dans la crainte et l'émotion.

16. Je me réjouis d'avoir pleinement confiance en vous.

Seconde épître aux Corinthiens
8.1 à 8.24 >>>