AVOIR LA FOI EN DIEU ... CROIRE EN JESUS CHRIST


Le repas du Seigneur.

Première épître aux Corinthiens (11.27 ~ Traduit du grec) :

« C’est pourquoi celui qui mange le pain ou boit

la coupe du Seigneur indignement,

sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. »

LA BIBLE

AU QUOTIDIEN

Lecture du

14 Septembre


Lorsque Paul a écrit sa lettre aux chrétiens de Corinthe, il réagit contre de multiples pratiques en vigueur au sein de cette communauté.

Lors des assemblées chrétiennes, chacun devait apporter ses vivres, théoriquement pour les partager, suivant en ceci l'exemple des premières assemblées de l'Eglise de Jérusalem.

« La multitude des croyants ne faisait qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais tout était commun entre eux. » (Actes 4.32)

Mais les temps ont passé, et tous n'ont pas suivi cette voie ...

A Corinthe, la mise en commun des biens était oubliée, ou n'avait jamais été connue, et les plus riches s'ennivraient tandis que les plus pauvres les regardaient.

« En effet, dès le début du repas, chacun se hâte de commencer par prendre son propre souper, et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre. » (verset 21)

Rien d'étonnant que Paul s'indigne face à un tel comportement.

Le partage du repas du Seigneur est un acte qui s'effectue dans un esprit de communion.

Qu'il s'agisse du repas rituel pratiqué dans toutes les églises le dimanche, ou d'un repas fraternel organisé entre frères et sœurs, le même état d'esprit doit présider.

Cet état d'esprit se résume en un mot : "agapè".

C'était le nom donné aux repas fraternels des premiers chrétiens.

"Agapè" c'est avant tout, en grec, l'amour spirituel ... l'amour du prochain.

Lors de leurs agapes, les chrétiens devraient n'être « qu’un cœur et qu’une âme », comme aux premiers temps de l'Eglise.

C'est pourquoi il nous est demandé d'éprouver notre amour avant de partager le repas du Seigneur qui a exprimé Son amour par Son sacrifice.

« Que chacun s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe. » (verset 28)

Passé cet examen, qui peut conduire à un repentir sincère, le repas pourra être partagé dans la paix spirituelle.

L'assemblée des chrétiens réunis dans cette communion fraternelle en sortira grandie collectivement et individuellement.

Le repas du Seigneur

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Le repas du Seigneur

Première épître aux Corinthiens

Traduit du grec : versets 11.17 à 11.34

17. Ceci dit, je ne vous félicite pas, car vous vous réunissez non pour le meilleur mais pour le pire.

18. D'abord, j’ai appris que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il existe parmi vous des divisions, et je le crois en partie.

19. Car il faut qu’il y ait des scissions parmi vous, pour que les preuves en soient devenues visibles au milieu de vous.  

20. Ainsi, quand vous vous réunissez ensemble, ce n’est pas pour manger le repas du Seigneur.

21. En effet, dès le début du repas, chacun se hâte de commencer par prendre son propre souper, et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre.

22. N’avez-vous donc pas de maisons pour y manger et y boire ? Ou méprisez-vous l’Eglise de Dieu en faisant honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Devrai-je vous louer ? En cela je ne vous loue pas !

23. Car moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné. Dans la nuit où il fut livré, le Seigneur Jésus prit du pain.

24. Et, après avoir rendu grâce, il le rompit et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous, faites ceci en mémoire de moi. » (Luc 22.19)

25. Il fit de même avec la coupe après avoir soupé, en disant : « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, faites ceci en mémoire de moi chaque fois que vous en boirez. » (Luc 22.20)

26. En effet, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’Il vienne.

27. C’est pourquoi celui qui mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.

28. Que chacun s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe.

29. Car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit une condamnation contre lui-même.

30. Voilà pourquoi il y a parmi vous tant de malades et d'infirmes, et que beaucoup sont morts.

31. Si nous nous examinions nous-mêmes, nous échapperions éventuellement au jugement

32. En nous jugeant, le Seigneur nous corrige, afin de ne pas être condamnés avec le monde.

33. En conséquence, mes frères, quand vous vous réunissez pour manger, attendez-vous les uns les autres.

34. Si quelqu'un a faim, qu'il mange chez lui, afin de ne pas vous réunir pour votre condamnation. Pour le reste, je le règlerai dans l'éventualité où je vienne.

Première épître aux Corinthiens
12.1 à 12.31 >>>