Lecture de la Bible au quotidien


La circoncision et Abraham

Epître aux Romains (4.11 ~ Traduit du grec) :

« Et il reçut le signe de la circoncision comme sceau

de la justice obtenue par la foi, quand il était incirconcis,

devenant le père de tous les croyants incirconcis,

afin que la justice leur soit comptée. »

Lecture du

16 août



Abraham fut déclaré "juste" par Dieu avant d'être circoncis sur le fondement de sa foi (Genèse 15.6).

Il ne s'appelait d'ailleurs pas encore Abraham mais Abram.

C'est en Genèse 17.5 que le Seigneur change le nom d'Abram.

Puis le signe de l'alliance est institué avec Abraham en Genèse 17.10.

La circoncision fut ainsi instaurée pour Abraham et ses descendants afin de se souvenir de cette alliance par la foi qui avait été inaugurée par le "père des croyants".

Au fil des générations, la circoncision est devenue une pratique rituelle détachée de l'alliance initiale : la foi en Dieu.

Les prophètes du Premier Testament (ou Première Alliance) ont dénoncé cette dérive du comportement qui conduisait les Juifs à s'attacher aux formalités religieuses tout en oubliant le fondement de celles-ci.

« Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, Où je châtierai tous les circoncis qui ne le sont pas de cœur.

L'Égypte, Juda, Édom, les enfants d'Ammon, Moab, Tous ceux qui se rasent les coins de la barbe, Ceux qui habitent dans le désert.

Car toutes les nations sont incirconcises, Et toute la maison d'Israël a le cœur incirconcis. » (Jérémie 9.25-26)

Bien avant la venue de Jésus, l'enseignement prophétique dénonçait le comportement de ceux qui, Juifs ou non, ne sont pas "circoncis de cœur", car ils vivent coupés de la foi et de l'amour du prochain.

Paul a repris et amplifié ce thème...

« Car ce n'est pas ce qui se voit qui fait le Juif, ni la circoncision visible dans la chair.

Mais c'est à l'intérieur que se trouve le Juif, par la circoncision du cœur qui relève de l'Esprit et non de la lettre, qui reçoit la louange non des hommes mais de Dieu. » (Romains 2.28-29)

S'attacher à l'Esprit... et non à la lettre.

Cette expression est entrée dans le langage courant pour illustrer un comportement qui ne soit pas prisonnier des apparences.

Soucieux de libérer l'homme de celles-ci, les premiers chrétiens ont dispensé les païens convertis de pratiques rituelles comme la circoncision.

Ce faisant, ils n'en demeurent pas moins des enfants d'Abram et de la nouvelle alliance par le sang de Jésus Christ.

L'alliance par la foi...

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La justification d'Abraham

Epître aux Romains

Traduit du grec : versets 4.1 à 4.25

1. Que dirons-nous donc d'Abraham, notre ancêtre, de ce qu'il a obtenu selon la chair ?

2. Si Abraham a été justifié par ses œuvres, il y a de quoi s'enorgueillir, mais pas devant Dieu !

3. En effet, que dit l'Ecriture ? « Abraham eut foi en Dieu, et cela lui fut compté comme justice. » (Genèse 15.6)

4. Pour celui qui est à l'ouvrage, le salaire n'est pas compté comme une grâce, mais comme un dû.

5. Mais pour celui qui n'accomplit pas d'œuvres, tout en croyant en Celui qui justifie l'impie, sa foi lui est comptée comme justice.

6. C'est ainsi que David parle du bonheur de l'homme auquel Dieu impute la justice sans les œuvres :

7. « Heureux ceux dont les injustices ont été pardonnées, et dont les péchés sont couverts.

8. Heureux l’homme auquel le Seigneur n’impute aucun péché. » (Psaume 32.1-2)

9. Ce bonheur existe-t-il pour les circoncis, ou bien aussi pour les incirconcis, puisque nous disons « la foi fut comptée à Abraham comme justice » ?

10. Comment donc lui fut-elle imputée ? Alors qu'il était circoncis, ou quand il était incirconcis ? Non, pas après la circoncision mais avant !

11. Et il reçut le signe de la circoncision comme sceau de la justice obtenue par la foi, quand il était incirconcis. Il est devenu le père de tous les croyants incirconcis, afin que la justice leur soit comptée.

12. Il est aussi le père des circoncis, qui sont non seulement circoncis, mais qui marchent aussi sur les traces de la foi de notre père Abraham, quand il était incirconcis.

13. En effet, ce n’est pas en vertu de la loi que l’héritage du monde fut promis à Abraham ou à sa descendance, mais en vertu de la justice de la foi.

14. Car s'ils étaient héritiers en vertu de la loi, la foi perdrait son sens et la promesse serait annulée.

15. La loi produit la colère, et là où il n'y a pas de loi, il n'y a pas non plus de transgression.

16. C'est donc par la foi, afin que ce soit par la grâce que la promesse est tenue pour toute la descendance, non seulement celle issue de la loi, mais aussi celle issue de la foi d'Abraham, notre père à tous.

17. Car il est écrit : « J'ai fait de toi le père de nombreux peuples. » Il en est ainsi devant Celui en qui il a cru, le Dieu qui fait vivre les morts et fait exister ce qui n'existait pas. (Genèse 17.5)

18. Il a espéré en l'absence de toute espérance. Il eut foi et devint le père de nombreux peuples, comme il est écrit : « Telle sera ta descendance. » (Genèse 15.5)

19. Sans faiblir dans la foi, il regarda son propre corps à l'approche de la mort, âgé de cent ans environ, et l'état de stérilité du sein de Sarah.

20. Il ne douta pas de la promesse de Dieu par manque de foi, mais il fut fortifié par la foi et rendit gloire à Dieu.

21. Il était tout à fait convaincu que ce qu'Il lui avait promis, Il avait la puissance de le réaliser.

22. C'est pourquoi cela lui fut aussi compté comme justice.

23. Ce n'est pas pour lui seul qu'il est écrit : « Cela lui fut compté. » (Genèse 15.6)

24. C'est aussi pour nous que cela doit être compté, nous qui croyons en Celui qui a ressuscité Jésus notre Seigneur d'entre les morts.

25. Il a été livré pour nos péchés et ressuscité pour notre justification.

Epître aux Romains 5.1 à 5.21 >>>