Lecture de la Bible au quotidien


Le nouvel Adam...
... et la nouvelle Eve

Epître aux Romains (5.12 ~ Traduit du grec) :

« C’est pourquoi, comme par un seul humain le péché est

entré dans le monde, et par le péché la mort, la mort

atteint tous les hommes, parce que tous ont péché. »

Lecture du

17 août



Par la faute du premier homme, Adam, l'humanité entière a hérité de la déchéance.

La mort est entrée dans le corps de l'homme et s'est transmise de générations en générations tout comme le péché.

L'homme ne nait pas naturellement bon... ni naturellement mauvais.

Il nait avec une nature fragile, indisciplinée, individualiste, toujours prêt à désobéir pour se satisfaire en premier.

Quand bien même il serait confronté à des épreuves visant à l'éduquer, à l'élever, la tentation incite bien souvent à chuter de nouveau.

La mise à l'épreuve de l'individu touché par la foi n'a pas pour but de le faire chuter. Bien au contraire il doit en sortir fortifié :

« Non seulement, car nous mettons aussi dans les détresses, sachant que la détresse produit la persévérance. La persévérance met la foi à l'épreuve et la foi éprouvée produit l'espérance. » (versets 3 & 4)

Paul résumait la condition humaine en ces termes :

« Ainsi, je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui l'accomplis, mais le péché qui habite en moi. » (Romains 7.19-20)

Quand bien même nous sortirions physiquement indemnes de nos mésaventures, nous oublions ou ignorons le plus souvent que la chute physique n'est rien à côté de la déchéance mortelle de l'âme.

Qu'elle puisse sortir de ce cycle infernal tient du miracle.

Un miracle qui nous est offert par le sacrifice de Jésus Christ.

« Comme la faute d'un seul fut une condamnation pour tous les hommes, ce sera de même par un seul juste que tous les hommes seront justifiés pour la vie. » (verset 18)

Sur le fondement de ce passage de l'épître aux Romains, Jésus est parfois appelé le "nouvel Adam".

Il nous est ainsi révélé que Son sacrifice, par Sa parfaite obéissance, efface la faute d'Adam qui a préféré écouter le serpent (le Diable) plutôt que Dieu.

Rappelons toutefois qu'Adam fut influencé par Eve (Genèse 3.6) qui a tendu le fruit défendu à son conjoint... qui n'a pas manqué ensuite de l'accuser (Genèse 3.12).

Qu'en est-il maintenant de la nouvelle Eve ?

L'Eglise est considérée comme "Epouse de l'Agneau de Dieu".

« Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, rendons-Lui gloire, car voici la noce de l’Agneau, et Son épouse s’est préparée. » (Apocalypse 19.7)

La première Eve s'était laissée séduire par le serpent.

La nouvelle Eve, l'Eglise, parvient-elle à se préparer pour le repas de noce avec le nouvel Adam ?

Est-ce qu'elle mène un combat contre le Diable similaire au combat que mena Jésus dans le désert et par la suite jusqu'à la croix ?

Non, de toute évidence nous ne sommes pas à la hauteur.

Mais tout comme Eve fut conçue comme une "aide" pour Adam (Genèse 2.18), ne devons-nous pas considérer que l'Eglise doit rester une "aide" pour le Seigneur sans jamais prétendre être à Sa hauteur ?

Car une telle ambition serait constitutive du péché d'orgueil.

Ainsi la "relation d'aide" entre Eve et Adam peut être conçue comme une allégorie de la relation éternelle souhaitée par le Créateur entre Son Eglise et Lui-même.

Paul souligne d'ailleurs cette dimension allégorique en disant qu'Adam « est à l'image de ce qui devait advenir. » (verset 14)

Dans cette relation, nous somme appelés à nous sanctifier malgré le péché qui habite en nous.

Mais à la différence du premier Adam qui accusa Eve, le nouvel Adam est venu pour justifier la nouvelle Eve et non pour l'accuser :

« En effet, Dieu n'a pas envoyé le Fils dans le monde pour qu'Il juge le monde mais pour que le monde soit sauvé par Lui. » (Jean 3.17)

L'Esprit Saint est avec toi...

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Le péché et la grâce

Epître aux Romains

Traduit du grec : versets 5.1 à 5.21

1. Ainsi, justifiés par la foi, nous obtenons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ.

2. C'est aussi par Lui que nous obtenons, par la foi, l'accès à la grâce en laquelle nous demeurons. Notre orgueil, nous le mettons dans l'espérance de la gloire de Dieu.

3. Non seulement, car nous mettons aussi notre orgueil dans les détresses, sachant que la détresse produit la persévérance.

4. La persévérance met la foi à l'épreuve et la foi éprouvée produit l'espérance.

5. L'espérance ne déçoit pas, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné.

6. Car le Christ, quand nous étions encore impuissants, est mort pour des impies au temps fixé.

7. C'est à peine si quelqu'un voudrait mourir pour un juste. Pour un homme de bien, quelqu'un voudrait peut-être mourir.

8. Mais Dieu a prouvé Son amour pour nous car, alors que nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous.

9. Nous sommes maintenant justifiés par Son sang, c'est donc à plus forte raison qu'Il nous sauvera de la colère.

10. Si en effet, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils, une fois réconciliés, nous serons sauvés par Sa vie.

11. Non seulement, car nous plaçons aussi notre orgueil en Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation.

12. C’est pourquoi, comme par un seul humain le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, la mort atteint tous les hommes, parce que tous ont péché.

13. Avant la loi, le péché était dans le monde. Cependant, le péché n’est pas imputé quand il n’y a pas de loi.

14. Pourtant la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, qui est à l'image de ce qui devait advenir.

15. Mais il n’en est pas du don gracieux comme de la faute. Car si, par la faute d’un seul, une multitude a subi la mort ; à plus forte raison la grâce de Dieu, ce don de grâce venant d’un seul homme, Jésus Christ, est-il répandu en abondance sur la multitude.

16. Et il n'en est pas non plus du don comme du péché d'un seul homme. Car le jugement à partir du péché d'un seul conduit à la condamnation, mais le don de grâce, consécutif à de nombreuses fautes, conduit à la justification.

17. Car si, par la faute d'un seul, la mort a régné à cause de lui seul ; à plus forte raison ceux qui reçoivent la grâce en abondance, et le don de la justice, régneront dans la vie par le seul Jésus Christ.

18. En conséquence, comme la faute d'un seul fut une condamnation pour tous les hommes, ce sera de même par un seul juste que tous les hommes seront justifiés pour la vie.

19. Car comme par la désobéisance d'un seul homme une multitude de pécheurs s'est formée, c'est aussi de même que l'obéissance d'un seul formera une multitude de justes.

20. La loi est venue afin que la faute prolifère, et là où le péché prolifère, la grâce surabonde.

21. Ainsi, comme le péché a régné pour la mort, la grâce règne de même par la justice, pour la vie éternelle, par Jésus Christ notre Seigneur.

Epître aux Romains 6.1 à 6.23 >>>