Entrer dans le "repos de Dieu" consiste à entendre Sa parole et à croire en Ses enseignements.
Etes-vous malade ?
Entrez dans le repos du Seigneur quand il vous dit :
« Ne crains pas, crois seulement ! » (Marc 5.36)
Pouvant ainsi partager Sa paix, indépendamment des épreuves de la vie terrestre, nous connaissons dès à présent les prémices de Son repos, aube d'un jour nouveau qui se lève, lorsque nous décidons de nous en remettre à Jésus.
Un tel choix est-il pour autant "de tout repos" ?
Certes non, car entrer en paix avec Dieu signifie entrer en guerre avec l'adversaire qui domine ce monde : Satan !
C'est un renversement d'alliance.
Nous déclarons nous délivrer de notre allégeance envers le maître de ce monde de ténèbres pour nous en remettre au Maître de l'univers.
Il faut bien considérer que le chrétien, avant sa conversion, était un allié potentiel de l'adversaire de Dieu.
Son comportement, ses amitiés, les valeurs qu'il défendait étaient celles de ce monde et non celles du Royaume de Dieu.
En rompant cette alliance tacite avec le monde du péché, le chrétien né de nouveau devient pour Satan un élément à combattre.
Il ne faut pas que le nouveau converti puisse susciter d'autres vocations.
~ ~ ~ ~ ~
Le péché va résister, reculer pour mieux ressurgir afin de déstabiliser celui qui veut s'en remettre à Dieu.
Le but de l'adversaire sera notamment de nous faire croire que nous ne sommes pas aptes à entrer dans le "repos de Dieu".
« Craignons donc, bien que subsiste la promesse d'entrer dans Son repos, que l'un d'entre vous considère être resté en dehors. » (verset 1)
L'expérience du doute, ou toute autre forme de mise à l'épreuve, beaucoup l'ont connue, à commencer par les premiers disciples.
Jésus les a prévenus en ces termes : « Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le froment. » (Luc 22.31)
Bien avant, les Juifs, seul peuple ayant reconnu le vrai Dieu, furent ainsi mis à l'épreuve.
Et de ce fait, n'ayant pas su écouter Dieu à l'approche de la Terre promise, ils en furent exclus pendant 40 ans.
Cette Terre était pour eux une promesse de repos, tout comme le repos nous est promis avec le règne de Jésus Christ.
~ ~ ~ ~ ~
Mais le repos à venir ne signifie pas l'inaction éternelle.
Dieu nous enseigne à propos du septième jour qu'Il se reposa tout en achevant Son œuvre.
« Et il acheva, Elohim, au septième jour, l'ouvrage qu'il avait fait. Et il cessa, au septième jour, tout ouvrage qu'il faisait. » (Genèse 2.2)
Au terme du sixième jour, tout est accompli car tout a été planifié à l'avance par le Seigneur de l'univers.
Nous sommes au terme de ce sixième jour et nous sentons poindre en nous ce septième jour, le jour du Seigneur, celui de Son règne millénaire.
Un règne où le repos et l'ouvrage pourront se conjuguer afin que les hommes, en communion avec Dieu, puissent diriger ensemble leur Terre promise.