Lecture de la Bible au quotidien


Allégories bibliques

Lettre aux Galates (4.24 ~ Traduit du grec) :

« Ces unions ont une valeur allégorique,

car ces femmes sont les deux alliances. »

Lecture du

8 octobre



De quoi s'agit-il ?

Pour fonder l'une de ses démonstrations, Paul se réfère à un passage du Premier (Ancient) Testament relatif à la descendance d'Abraham au travers de Sarah, épouse légitime et mère d'Isaac, et Agar, la mère d'Ismaël, demi-frère d'Isaac.

Il ne s'agit pas ici de discuter la réalité historique de ces évènements mais de comprendre leur dimension allégorique qui dépasse la réalité factuelle.

L'allégorie, tout comme la parabole, notions apparentées au symbole, sont fréquentes dans la Bible, sans oublier les métaphores et autres figures de style.

La Bible nous enseigne, par exemple en Marc 1.10, que Jésus vit « l'Esprit descendre vers Lui comme une colombe ».

Devons-nous en déduire qu'une colombe est réellement passée par là ?

Pourquoi pas... mais il peut être étroit de s'enfermer dans cette approche !

Car si l'on donne à la colombe sa signification symbolique, nous pouvons voir émerger la force de cet enseignement : c'est l'annonce d'une alliance de paix, entre Dieu et l'humanité, qui ressurgit.

Associée au symbole de l'olivier, elle était déjà annoncée à la fin du déluge !

« La colombe est revenue vers lui en soirée et voici : une feuille arrachée d'un olivier dans le bec !

Ainsi Noah sut que les eaux avaient diminué sur la terre. » (Genèse 8.11)

Combien cette parole de Dieu devient alors vivante et chargée d'espérance !

Il en sera de même pour Agar et Sarah : Agar symbolise l'esclavage ; Sarah est une figure allégorique de la femme libre.

Ces deux personnages bibliques préfigurent la réalité présente et à venir :

« Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie. Elle correspond à la Jérusalem actuelle, car elle est dans la servitude avec ses enfants.

Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est notre mère ! » (versets 25 & 26).

Chronologiquement, Agar a donné un fils à Abraham avant Sarah tout comme, historiquement, les prescriptions de la loi donnée à Moïse ont précédé la liberté par la foi promulguée par Jésus.

« Avant la venue de la foi, nous étions captifs de la loi, enfermés ensemble en vue de la foi qui devait être révélée. Ainsi la loi a été notre conducteur jusqu'à Christ, afin d'être justifiés par la foi. » (Galates 3.23-24)

Cette allégorie a pris de nos jours une toute autre dimension, tout en demeurant conforme aux Ecritures.

Ainsi, au temps de Paul, ce sont les Juifs dépositaires de la loi de Moïse qui étaient assimilés par Paul à la descendance d'Ismaël de façon allégorique.

Sous la "servitude" de la loi, ils entendaient imposer celle-ci et persécutaient ceux qui se convertissaient à la foi chrétienne.

« Et de même que celui qui était engendré selon la chair persécutait celui qui l'était selon l’Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. » (verset 29)

Depuis, les musulmans sous la "servitude" de la loi coranique se réclament de l'héritage d'Ismaël qui serait l'ancêtre de la lignée menant à Mahomet, prophète de l'islam.

Et conformément aux Ecritures, ce sont des intégristes issus de leurs rangs qui, de nos jours, persécutent, entre autres, ceux qui sont engendrés de l'Esprit : les chrétiens.

Cette allégorie avait donc une double dimension prophétique !

"L'histoire ne se répète pas, elle bégaie" dit-on.

Mais la Bible ne bégaie pas !

L'histoire, par contre, avec ses balbutiements, ne fait que mettre en application des prophéties annoncées de longue date dans les Ecritures Saintes.

L'Esprit descendit comme une colombe

Retour en page d'accueil


Allégories bibliques

Epître aux Galates

Traduit du grec : versets 4.1 à 4.31

1. C'est pourquoi je dis : aussi longtemps que l'héritier est un enfant, il ne diffère en rien d'un esclave, bien qu'il soit maître de tout.

2. Mais il est sous tutelle avec des régents jusqu'à l'échéance fixée par son père.

3. Nous aussi, quand nous étions enfants, nous étions asservis aux dominations de ce monde.

4. Mais quand le temps fixé est venu, Dieu a envoyé Son Fils, né d'une femme, sous le régime de la loi.

5. Il pouvait ainsi racheter ceux qui étaient sous la loi afin que nous recevions le statut de fils.

6. Parce que vous êtes Ses fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de Son Fils qui crie : "Abba, Père !"

7. De ce fait, tu n'es plus esclave mais fils, et comme fils, tu es aussi héritier, selon Dieu.

8. Autrefois, ne connaissant par Dieu, vous avez été asservis à des dieux qui, par nature, ne le sont pas.

9. Mais maintenant que vous connaissez Dieu, ou plutôt que vous êtes connus de Dieu, comment pouvez-vous retourner vers ces faibles et misérables éléments auxquels vous voulez vous asservir de nouveau ?

10. Vous observez les jours, les mois, les saisons et les années.

11. En ce qui vous concerne, je crains de m'être donné de la peine en vain.

12. Frères, je vous en prie, soyez comme moi, puisque je suis moi aussi semblable à vous. Vous ne m'avez fait aucun tort !

13. Vous savez que c'est à cause d'une affection physique que je vous ai prêché l'Evangile pour la première fois.

14. Et vous n'avez nullement tenu compte de l'aspect éprouvant de mon corps. Loin de me cracher dessus, vous m'avez reçu comme un ange de Dieu, comme Jésus Christ en personne.

15. Où est passée votre joie ? Car je peux en attester, si vous l'aviez pu, vous auriez arraché vos yeux pour me les donner.

16. Aussi, serai-je devenu votre ennemi en vous disant la vérité ?

17. Certains se montrent plein de zèle envers vous, non pour votre bien, mais pour vous éloigner, afin que vous soyez plein de zèle envers eux.

18. Il est bon d'être rempli de zèle en vue du bien, en tout temps, et pas seulement lorsque j'étais présent parmi vous.

19. Mes enfants, que de nouveau j'enfante dans la douleur jusqu'à ce que Christ soit formé en vous !

20. Je voudrais maintenant être présent parmi vous et changer de ton, car je suis bien embarrassé à votre sujet.

21. Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, ne comprenez-vous pas la loi ?

22. Car il est écrit qu’Abraham a eu deux fils, un de l'esclave, et un de la femme libre.

23. Mais celui de l’esclave est né selon la chair, et l'autre, de la femme libre, est né suite à la promesse.

24. Ces unions ont une valeur allégorique, car ces femmes sont les deux alliances. L’une venue du mont Sinaï, engendra pour la servitude : c’est Agar.

25. Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie. Elle correspond à la Jérusalem actuelle, car elle est dans la servitude avec ses enfants.

26. Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est notre mère !

27. Car il est écrit : « Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantais pas ! Eclate et crie de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs, parce que les enfants de la délaissée seront plus nombreux que ceux de celle qui était mariée. » (Ésaïe 54.1)

28. Et vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse.

29. Et de même que celui qui était engendré selon la chair persécutait celui qui l'était selon l’Esprit, ainsi en est-il encore maintenant.

30. Mais que dit l’Ecriture ? « Chasse l’esclave et son fils, car le fils de l’esclave n’héritera en rien avec le fils » de la femme libre. (Genèse 21.10)

31. C’est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants d'une esclave, mais de la femme libre.

Epître aux Galates : 5.1 à 5.26 >>>