Dans ce monde moderne où tout semble s’expliquer par la science, où l’espérance de vie s’allonge dans un confort matériel croissant, avons-nous encore besoin de la foi en Dieu ?
L’hypothèse du « big-bang » n’est-elle pas suffisante pour concevoir la création de l’Univers sans recourir à un Créateur ?
Les hypothèses scientifiques peuvent effectivement s’efforcer de nous démontrer COMMENT s’est formé cet Univers ... mais ne répondent pas à la question : POURQUOI ?
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Cette question ne relève pas de la science mais de la philosophie depuis l’Antiquité.
Certains éludent cette question : « A quoi bon perdre son temps ? »
Aristote croyait en une cause première, Descartes la nomme Dieu.
Leibniz pensait que rien ne se fait sans raison ce qui nous rapproche de la thèse du « dessein intelligent ».
Les bouddhistes considèrent qu’il n’y a pas d’effet sans cause ce qui implique un processus infini, sans origine.
S’il n’y a pas d’origine, pourquoi chercher une raison à l’existence de l’Univers, de la Terre, de la vie, de la conscience humaine ... ?
En ce cas, ne sommes-nous pas le fruit du hasard et de la nécessité dans un processus d’évolution aveugle, comme le soutenait le biologiste Jacques Monod en 1970 dans son « Essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne » ?
2 400 ans avant Monod, le philosophe grec Démocrite professait une thèse similaire.
De ce fait, il n’y aurait pas de POURQUOI mais seulement un COMMENT (ou plusieurs).
Notre vie, ce qui nous entoure, ne seraient que le produit ne combinaisons accidentelles et absurdes.
Notre existence n’aurait pas de raison d’être et, tel « L’Etranger » de Camus, nous pouvons errer à vide, indifférents à la vie comme à la mort.
Programmé pour croire en Dieu ?
Alors POURQUOI tant d’individus se posent la question du POURQUOI ?
C’est à cause de la sérotonine !
« Au cœur de la propension à la foi, il y aurait ... la sérotonine, une substance qui, dans le cerveau, transmet l’information d’un neurone à l’autre. » (Nicolas Revoy ~ Science et Vie)
La neurobiologiste Jacqueline Borg conclut au terme d’une étude :
« Le système de production de sérotonine pourrait bien être vu comme l’une des bases biologiques de la croyance religieuse, même si le résultat de l’étude doit encore être précisé avec des travaux menés sur un panel de volontaires plus large. »
Il ressort de ces travaux que l’homme semble plus ou moins dosé ou « programmé pour croire en Dieu ».
Faute de pouvoir répondre au POURQUOI de la foi, on dévie une fois de plus sur le COMMENT ça marche.
Mais programmé par qui ?
Autoprogrammé par l’évolution vous répondront les matérialistes qui s’appuient sur ces recherches pour en déduire :
« Ainsi le spirituel aurait une origine purement chimique, donc matérialiste. » (extrait de Athéisme - L’homme debout)
Triste conception de la condition humaine qui réduit celle-ci à celle d'une marionnette sans âme !
Toutes croyances confondues, il paraîtrait que 85 % de la population mondiale est animée de sentiments religieux.
Mais POURQUOI 15 % de la population resterait insensible aux sentiments religieux ?
Déficit en sérotonine ?
Quoi qu’il en soit, les athées auront du mal à nier certains effets bénéfiques de la foi ...
Le sens de la vie ...
« Différentes études réalisées depuis quelques années ont montré que la croyance en Dieu augmentait l’espérance de vie. Les religions s’avèrent être un moyen de lutte contre l’anxiété. » (extrait de Athéisme - L’homme debout)
Ainsi, le professeur de psychiatrie David B. Larson est parvenu à démontrer que les croyants vivaient en moyenne 29% plus longtemps que les non-croyants.
Il ne s’agit pas cette fois d’un panel restreint de volontaires mais d’études portant sur 126.000 personnes.
Logique ... quand on aime la vie au point d’espérer vivre éternellement, on combat la dépression, la désespérance et toutes les toxines susceptibles de vous ronger de l’intérieur (anxiété, tension artérielle, insomnie, arthrite, psoriasis, ulcères).
La foi donne du sens à la vie en combattant l'inspiration nihiliste qui conduit à l'absurde.
Rejoindre régulièrement une communauté qui partage votre foi contribue aussi à vous sécuriser face à l’adversité.
La foi est un bouclier contre le suicide car elle vous encourage à vivre.
Les enseignements comme la Torah ou l’Évangile vous incitent aussi à réduire les comportements à risque pouvant mettre votre vie en péril ... sans compter les guérisons miraculeuses venant accroître la longévité !
Evidemment, ce dernier argument est réservé à ceux qui croient.
Pour les autres, athées et incrédules de tous bords, la foi n’est qu’une illusion dans un monde sans raison d’être.
La Bible nous éclaire ...
« Si les morts ne ressuscitent pas, mangeons et buvons, car demain nous mourrons. »
Combien l’apôtre Paul avait raison lorsqu’il écrivait ceci dans sa première épître aux Corinthiens (15.32).
Car en effet, si cette vie est sans lendemain, il ne nous reste plus qu’à nous attacher aux plaisirs de ce monde, à se satisfaire de motivations superficielles, dans l’égoïsme le plus parfait, nous servant des autres au gré de nos besoins puisque nous n’avons de comptes à rendre à personne. A quoi bon respecter des lois qui nous entravent ?
Ainsi va notre monde contemporain dominé par le matérialisme.
Submergés par la société de consommation « dans les derniers jours surviendront des moments difficiles.
Car les hommes seront égoïstes, aimant l'argent, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, insoumis à leurs parents, ingrats, sacrilèges.
Ils seront dépourvus d'affection, implacables, médisants, indisciplinés, cruels, ennemis du bien.
Traîtres et emportés, ils seront aveuglés par l'orgueil, amis du plaisir plutôt qu'amis de Dieu. »
(2 Timothée 3.1-4)
Cette prophétie de l'apôtre Paul sur le devenir de notre civilisation fut écrite il y a 1950 ans ...