" Ayant été sauvés par la foi ... " : s'agit-il de la foi de celui qui est sauvé ... ou de Celui qui nous sauve ?
Si la foi, comme la grâce, est un don de Dieu, c'est donc Sa foi qui est à l'origine de notre salut et non la nôtre.
Ceci n'exclut pas la foi du pécheur repenti et justifié : « ... le juste vivra pas SA foi. » (Habakuk 2.4)
Mais, en la relativisant, il lui est ôté la faculté de s'enorgueillir ... et de retomber dans les fâcheuses habitudes de l'ancienne créature qu'il était.
Ainsi, « ... le juste vivra pas LA foi. » (Romains 1.17 ~ Galates 3.11 ~ Hébreux 10.38)
Mais quelle est la nature de cette foi émanant de notre Sauveur ?
Dans sa première épître aux Corinthiens, l'apôtre Paul nous enseigne en ces termes :
« Maintenant donc ces trois-là demeurent, la foi, l'espérance et l'amour, mais l'amour est le plus grand. » (1 Corinthiens 13.13)
Dans cette Trinité, la foi est aux côtés de l'Amour, comme une alliée.
Et l'apôtre précise peu avant à propos de l'Amour : « Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout. » (1 Corinthiens 13.7)
IL CROIT TOUT ... le verbe grec " pisteuo " que l'on traduit par CROIRE a une origine commune au mot " pistis " que l'on traduit par FOI.
Cet Amour qui croit tout, qui espère tout (de nous !) ... c'est Celui de notre Créateur et Sauveur.
La nature de Sa foi, c'est son Amour absolu. Sa foi s'alimente de Son Amour.
Le Seigneur a une foi illimitée ... Qu'en est-il de la nôtre ?