LA FOI EN DIEU ... AVOIR LA FOI EN JESUS CHRIST


Par le moyen de la Foi ...


« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi.

Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.

Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. »

(Epître aux Ephésiens 2.8-9)

La traduction mot à mot du texte grec extrait de la Bible interlinéaire, ci-dessous, ne mentionne pas la notion de " moyen ".

Le Royaume de Dieu

Τη γαρ χαριτι εστε σεσωσμενοι δια πιστεως

Par la - en effet - grâce - vous êtes ... ayant été sauvés - par - la foi

Cette version pourrait laisser entendre que le salut vient de l'individu, sauvé seul par sa foi, et non par la grâce de Dieu.

Aussi les traducteurs ont-ils intégré la notion de " moyen ".

Ceci permet d'exclure toute vantardise, toute illusion d'un salut qui serait le produit de nos " bonnes oeuvres ".

Le salut est un don de Dieu, il ne s'achète pas par des indulgences ou autres pratiques similaires.

La traduction mot à mot renforce l'importance de la grâce si on isole le début de la phrase comme suit :

" En effet par la grâce vous êtes ... ", c'est-à-dire, vous existez !

La grâce permet à l'individu de devenir un être vivant, une nouvelle créature ouverte vers un avenir infini.

« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5.17)

" Vous êtes une nouvelle créature ... " à l'image du Dieu vivant, de Celui qui s'incarna en Jésus le Christ pour effacer nos péchés et offrir Sa grâce.

" Ayant été sauvés par la foi ... " : s'agit-il de la foi de celui qui est sauvé ... ou de Celui qui nous sauve ?

Si la foi, comme la grâce, est un don de Dieu, c'est donc Sa foi qui est à l'origine de notre salut et non la nôtre.

Ceci n'exclut pas la foi du pécheur repenti et justifié : « ... le juste vivra pas SA foi. » (Habakuk 2.4)

Mais, en la relativisant, il lui est ôté la faculté de s'enorgueillir ... et de retomber dans les fâcheuses habitudes de l'ancienne créature qu'il était.

Ainsi, « ... le juste vivra pas LA foi. » (Romains 1.17 ~ Galates 3.11 ~ Hébreux 10.38)

Mais quelle est la nature de cette foi émanant de notre Sauveur ?

Dans sa première épître aux Corinthiens, l'apôtre Paul nous enseigne en ces termes :

« Maintenant donc ces trois-là demeurent, la foi, l'espérance et l'amour, mais l'amour est le plus grand. » (1 Corinthiens 13.13)

Dans cette Trinité, la foi est aux côtés de l'Amour, comme une alliée.

Et l'apôtre précise peu avant à propos de l'Amour : « Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout. » (1 Corinthiens 13.7)

IL CROIT TOUT ... le verbe grec " pisteuo " que l'on traduit par CROIRE a une origine commune au mot " pistis " que l'on traduit par FOI.

Cet Amour qui croit tout, qui espère tout (de nous !) ... c'est Celui de notre Créateur et Sauveur.

La nature de Sa foi, c'est son Amour absolu. Sa foi s'alimente de Son Amour.

Le Seigneur a une foi illimitée ... Qu'en est-il de la nôtre ?

« Si un jour vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne :

" Passe d'ici là-bas ", et elle y passera. Rien ne vous sera impossible. » (Matthieu 17.20)

Rien ne nous sera impossible ... par le moyen de la foi !

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