L'abandon de la foi traduit en fait le mot grec " apostasie ", soit un abandon volontaire, complet et public de la foi à différencier d'une perte de la foi qui peut être graduelle et discrète.
L'apostat, par contre, renie publiquement sa foi, en fait état, et affiche ouvertement des principes et des valeurs allant à l'encontre de la foi.
L'usage de ce terme nous renvoie à une autre épître de Paul.
« Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. » (2 Thessaloniciens 2.3-4)
Ces deux passages lus en parallèle nous renvoient, comme d'autres, aux derniers temps de l'ère actuelle : la grande tribulation.
Le revirement de certains chrétiens, qui deviendront des adeptes d'enseignements démoniaques, conduira notamment à rejeter le mariage.
N'est-ce-pas ce qui se produit actuellement dans nos sociétés modernes où le mariage est sacrifié sur l'autel du divorce ou de l'union libre ?
Qu'en sera t-il des prescriptions alimentaires ? Qui nous obligera à nous abstenir d'aliments que Dieu a créés ?
A l'époque de Paul, l'interdit alimentaire était notamment lié aux croyances juives.
De nos jours, c'est plutôt l'islam qui tend à imposer ses directives dans ce domaine.
Ainsi se profile un monde où la foi chrétienne est à la fois combattue par les tenants d'un libéralisme athée, d'une part, et par les intégristes musulmans d'autre part ...
« Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » (Jean 16.33)
