LA FOI EN DIEU ... AVOIR LA FOI EN JESUS CHRIST


La foi chrétienne.

Livre des Actes des Apôtres (11.26) :

« C'est à Antioche que, pour la première fois,

les disciples de Jésus furent appelés « chrétiens ».

Foi et solidarité chrétienne.


L'apôtre Paul a quitté la Judée pour faire des disciples de toutes nations : un monde nouveau est en marche !


Paul applique les directives de Jésus : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » (Matthieu 28.19-20)

Cette approche universelle de la mission confiée aux disciples va générer un esprit de solidarité chrétienne entre les peuples préfigurant la vision finale :

« Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. » (Apocalypse 7.9)

Ce n'est pas un hasard si, dans la foulée de leur dénomination, les " chrétiens " sont guidés vers une première oeuvre de solidarité collective (Actes 11.27-29) :

« En ce temps-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche.

L'un deux, nommé Agabus, se leva, et annonça par l'Esprit qu'il y aurait une grande famine sur toute la terre. Elle arriva, en effet, sous Claude.

Les disciples résolurent d'envoyer, chacun selon ses moyens, un secours aux frères qui habitaient la Judée. »

C'est de Judée que s'est répandue la Bonne Nouvelle « car le salut vient des Juifs. » (Jean 4.22)

En retour, les juifs sont bénéficiaires de la solidarité des premiers chrétiens d'Antioche indépendamment de leurs origines.

« Il y eut cependant parmi eux quelques hommes de Chypre et de Cyrène, qui, étant venus à Antioche, s'adressèrent aussi aux Grecs, et leur annoncèrent la bonne nouvelle du Seigneur Jésus. » (Actes 11.20)

Ce processus qui se met en marche et qui est souligné dans les Actes des Apôtres va se poursuivre ... non sans mal.

Individualisme, corporatisme, nationalisme ... viendront se dresser contre la voie montrée par Jésus : celle de l'amour du prochain.

Certaines conceptions réductrices de cet amour visent à en limiter le périmètre : c'est ma famille ... mes amis ... ceux de ma race ...

Mais elles sont en totale contradiction avec l'enseignement de Jésus (Matthieu 25.31-36) :

« Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire.

Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs ; et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche.

Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.

Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli ; j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. »

L'amour du prochain manifesté par la solidarité vise aussi les " étrangers " !

" On ne peut accueillir toute la misère du monde ... "

Certes, mais considérant la responsabilité des pays occidentaux dans le pillage des ressources des autres pays, on peut en prendre sa part.

Il est difficile d'évaluer cette " part " au niveau de la collectivité.

Au niveau individuel, la foi chrétienne doit nous aider à ressentir ce que nous devons faire.

En tous cas, il ne suffit pas de prier sans rien faire ...

« Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l'un d'entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? » (Jacques 2.15-16)

De telles attitudes ont conduit Jacques à affirmer :

« Il en est ainsi de la foi : si elle n'a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même. » (Jacques 2.17)

Croyons-nous que le Seigneur nous a sauvés pour rester indifférents aux souffrances du monde et inactifs ?

Certains croient qu'il peut en être ainsi ... probablement pour eux-mêmes :

« Mais quelqu'un dira : L'un a la foi, l'autre les actes.

Eh bien ! Montre-moi ta foi sans les actes, et je te montrerai ma foi par mes actes. » (Jacques 2.18)

Jésus nous a laissé deux commandements :

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. » (Matthieu 22.37-40)

Le premier commandement est celui de la foi en Dieu, le second donne vie à cette foi par nos oeuvres.

Pour le chrétien, l'un et l'autre devraient être indissociables.

Les oeuvres sans la foi sont accomplies par des individus généreux ... mais non croyants.

A l'inverse, croire en Dieu sans mettre en oeuvre Son plan d'amour pour l'humanité est insuffisant ... cela ne gêne nullement Satan !

« Tu crois qu'il y a un seul Dieu ? C'est bien. Mais les démons aussi le croient, et ils tremblent. » (Jacques 2.19)

Lorsque Jésus s'approchait d'individus possédés par des démons, ceux-ci l'identifiaient immédiatement.

« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous détruire ? Je sais qui tu es ! Tu es le Saint envoyé par Dieu ! » (Marc 1.24)

C'est bien parce qu'il sait que Dieu existe que Satan a entrepris de le combattre !

Si nous avons choisi d'aimer Dieu et non de le combattre, il nous incombe de manifester concrètement cet amour.

Jésus nous dit que " aimer son prochain " est un commandement SEMBLABLE à " aimer Dieu "

C'est par nos oeuvres quotidiennes envers ceux qui nous sont proches, ou lointains, que nous manifestons notre amour pour Dieu ... pour tous ceux qu'Il a créés !

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