Ainsi commence cette parabole que Jésus va conclure en ces termes :
« Beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »
Dans un premier temps, le Roi S'adresse à Ses proches, à Son peuple qui dédaigne Son invitation.
Il s'agit du peuple d'Israël.
Aussi le Roi décide d'étendre la liste des convives.
C'est l'ouverture au monde des païens.
Mais parmi les nouveaux appelés, certains se présenteront sans « vêtement de noce. » (verset 11)
Est-il si important, pour Jésus, d'être bien vêtu ?
Non, car l'habit de noce est un symbole que nous retrouvons dans le Livre de l'Apocalypse (19.7-8) :
« Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, rendons-Lui gloire, car voici la noce de l’Agneau, et Son épouse s’est préparée.
Et il lui a été donné d'être revêtue d’un lin fin, éclatant et pur. Car le lin fin, ce sont les œuvres justes des saints. »
Le moment est venu !
Le carton d'invitation est dans notre poche ... comment vais-je m'habiller ?
Comme il est précisé au verset 10, tout le monde a été invité : « mauvais comme bons ».
Les justes comme les injustes.
Peu importe l'apparence, ce qui compte « ce sont les œuvres justes » accomplies par ceux qui ont été appelés pour être sauvés.
Ces œuvres nous couvrent !
Car entre l'appel du Sauveur et l'élection, il y a un fossé à franchir, celui de la sanctification qui se manifeste par nos œuvres.
N'oublions pas ceci :
« Comme le corps sans souffle est mort, de même aussi, la foi sans les œuvres est morte. » (Jacques 2.26)
Remplissons ce fossé de nos œuvres justes afin de le franchir allègrement le jour des noces !