Dans les pays riches, où règnent la surconsommation et les abus en tous genres, sans pour autant éliminer la peur du lendemain, les paroles de sagesse de Jésus devraient toucher les cœurs.
Mais qu'il est difficile de s'y conformer ...
Trop souvent, entre l'avoir et l'Etre, on choisi le premier pour mieux paraître.
Il faut faire semblant d'être ... au lieu d'exister vraiment.
La soif de l'illusion, l'ambition, et tant d'autres comportements futiles, loin de rallonger la vie terrestre d'une longueur, d'une "coudée", vont au contraire la réduire par les soucis que l'on se crée.
Que vont devenir les éventuels placements financiers avec la crise ?
Puis-je espérer un avancement dans ma carrière ?
Aurai-je suffisamment cotisé pour avoir une retraite confortable ?
« Insensé, cette nuit même ton âme sera redemandée. Ce que tu as préparé, à qui ira-t-il ? Ainsi, celui qui amasse pour lui-même ne s'enrichit pas auprès de Dieu. » (Luc 12.20-21)
A quoi bon accumuler les biens matériels ?
« Car nous n’avons rien apporté dans le monde, et nous n’en pouvons rien emporter. Si nous avons la nourriture et le vêtement, nous nous en contenterons. » (1 Timothée 6.7-8)
C'est pourquoi Jésus nous invite, dans la prière du "Notre Père", à ne pas se soucier du lendemain en limitant nos requêtes au jour présent :