Dans l'Evangile selon Matthieu, Jésus achève le Sermon sur la Montagne par une parabole sur les "maisons".
En hébreu, le "beth", seconde lettre de l'alphabet peut se traduire par "maison".
Lorsque Jacob ressentit la présence de Dieu il dit :
« Comme ce lieu est effrayant ! Celui-ci n'est rien moins que la maison d'Elohim et ceci, la porte des cieux. » (Genèse 28.17)
« Il donna à cet endroit le nom de "Bethel" ... » (Genèse 28.19)
"Bethel" peut se traduire par "Maison de Dieu".
Mais cette seconde lettre de l'alphabet a aussi une valeur numérique qui est le 2, et il faut être deux pour former un couple.
Sur terre, la Maison de Dieu est très bien illustrée au travers du couple humain, union de deux individus.
Beaucoup de mariages finissent en divorces ... sans compter les "unions libres" qui se font ... et se défont au gré des intempéries.
Les couples, les "maisons" qui résistent ont été fondées sur le roc ...
« La pluie est tombée et les fleuves sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés sur cette maison, mais elle n'est pas tombée car elle avait été fondée sur le roc. » (verset 25)
Bien sûr, ces "maisons" connaissent des difficultés, des querelles, pour certains les difficultés menacent de conduire le couple à la rupture.
Mais si les époux se souviennent que leur alliance a été consacrée devant Dieu, pas seulement lors d'un mariage selon un rituel religieux, mais par un engagement profond et partagé devant le Seigneur, alors un arc-en-ciel pourra de nouveau auréoler leur alliance quand l'orage sera passé.
Il faut pour cela savoir accepter le conjoint avec ses défauts comme avec ses qualités.
Espérons-nous voir disparaître ses défauts, croyons-nous pouvoir le changer ... mais n'est-ce pas à nous de changer avant de vouloir changer les autres ?
La vie de couple appelle de part et d'autre des compromis et beaucoup d'humilité.
Et quand des discordes surgissent au sein de cette Maison de Dieu, n'oublions pas de prier et de nous tourner vers la Parole du Seigneur qui nous enseigne notamment :