Jésus fait-il un procès d'intention ?
Dans ce monde, nous sommes jugés sur nos actes, pas sur nos intentions, pas sur ce qui se trame dans nos cœurs.
Pourtant, il n'y a qu'un pas à franchir pour le passage à l'acte.
Jésus nous met en garde : ne nous laissons pas piéger par nos pulsions !
Regarder une femme n'est pas un problème en soi car Jésus précise qu'il s'agit de « la désirer ».
Et s'il s'agit d'un adultère en perspective, il faut donc supposer que cette femme est déjà la compagne d'un autre homme.
Quels seront les termes de cette relation en perspective : la recherche de son bien-être, voire de son bonheur ... ou quelques moments de plaisir ?
Sans compter la détresse consécutive aux dégâts occasionnés au sein d'un couple qui vivait peut-être en harmonie avant que la tentation frappe à la porte du désir.
Le désir n'est pas l'Amour, sentiment altruiste, mais la recherche d'une satisfaction personnelle.
Mieux vaut prévenir que guérir ... c'est un principe de précaution.
« Celui qui ferme les yeux pour se livrer à des pensées perverses,
Celui qui se mord les lèvres, a déjà consommé le mal. » (Proverbes 16.30)
Ne nous mordons pas les lèvres, confessons cela au Seigneur en Lui demandant de nous en délivrer.
Lorsque la tentation frappe à la porte, il est plus facile de l'arrêter dès le début en refusant de lui ouvrir plutôt que de laisser entrer l'adversaire qui pourra ainsi mieux nous séduire par de multiples arguments qui enflammeront la chair.
Le tentateur n'est pas en manque de moyens et il sait attendre le moment propice ...
« L’œil de l’adultère épie le crépuscule ;
Personne ne me verra, dit-il, Et il met un voile sur sa figure. » (Job 24.15)
Personne ne me verra, peut-être ... mais Dieu nous voit !