Judas Iscariot est allé voir les grands-prêtres pour négocier sa trahison.
Ce n'est pas lui qui a fixé le prix ... trente pièces d'argent ... mais les chefs religieux.
Un prix dérisoire : la vie de Jésus n'avait-elle à leurs yeux pas plus de valeur que celle d'un esclave malmené par un bœuf ?
En effet, parmi les prescriptions de la Torah, on trouve celle-ci :
« ... si le bœuf frappe un esclave, homme ou femme, on donnera trente sicles d’argent au maître de l’esclave, et le bœuf sera lapidé. » (Exode 21.32)
Pour Judas, quelle que soit la somme, sa décision était prise. Pourquoi ?
Jean nous révèle que les Écritures du Premier Testament devaient ainsi s'accomplir. Il est écrit en Jean 13.18 :
« Celui qui mange avec moi le pain a levé son talon contre moi. »
Cette phrase de Jésus est une citation de David (Psaume 41.10).
Jésus proclame aussi en Jean 13.18 : « Je connais ceux que j'ai choisis. »
Jean nous dit aussi de Judas : « qu’il était voleur et que, tenant la bourse, il en dérobait ce qu’on y déposait. » (Jean 12.6)
Judas Iscariot faisait partie des douze premiers disciples appelés par Jésus (Matthieu 10.2 & 4).
Lorsque Jésus "appelle", Il sait que certains répondront à l'appel ... mais sans s'affranchir des richesses de ce monde.
La parabole du semeur nous le rappelle :
« Celui qui reçoit la semence dans les épines a entendu la parole mais l'inquiétude des temps et la richesse trompeuse étouffent la parole et lui ôtent son fruit. » (Matthieu 13.22)
Il nous a aussi prévenus : « En effet, beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. » (Matthieu 22.14)
Sur douze qui furent appelés, il y eut onze élus ... car, malgré leurs faiblesses, ils vécurent avec le Seigneur une relation directe et personnelle.
Appelés ... voulons-nous être élus ?
Qu'en est-il de notre relation avec le Seigneur ?
Développer cette relation personnelle et s'en enrichir doit être notre souci constant ... pour ne pas être étouffés par les épines de ce monde.
Car, en croyant s'enrichir, on finit par tout perdre !