Les cieux se ferment et les ténèbres dominent pendant trois heures ce vendredi, veille du shabbat, veille de la Pâque juive ...
Le texte grec n'emploie pas le mot "ténèbre" au pluriel mais au singulier.
Cette ténèbre qui envahit la terre entière n'est pas un simple obscurcissement du ciel.
C'est la ténèbre résultant de l'absence de lumière, de cette lumière primordiale que Dieu avait créée.
« Et il vit, Elohim, que la lumière était bonne.
Et il sépara, Elohim, entre la lumière et la ténèbre. »
(Genèse 1.4)
Tout comme en grec, la "ténèbre" est au singulier en hébreu.
Elle est en quelque sorte personnifiée, venant en opposition à la Lumière qui est unique.
Cette Lumière ôtée du monde lors de la mort de Jésus, c'est la Lumière du monde.
« C'était la vraie Lumière, qui, en venant dans le monde, illumine tout être humain. » (Jean 1.9)
En ce vendredi noir, le rideau est tombé ...
« Il a plu à l'Éternel de le briser par la souffrance ...
Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours.
Et l'œuvre de l'Éternel prospérera entre ses mains. »
(Ésaïe 53.10)
Est-il donc si noir ce vendredi ?
« Car Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils, l'Unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jean 3.16)
Beaucoup de choses échappent à notre compréhension, surtout dans les moments tragiques.
L'existence du mal et de tout ce qui l'accompagne, souffrances et mort, plongent la conscience humaine dans la perplexité.
La mort et la souffrance sont entrées dans le monde du fait du premier homme : Adam.
« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, la mort a atteint tous les hommes, parce que tous ont péché. » (Romains 5.12)
Mais Dieu nous offre la possibilité d'en sortir par le sacrifice de Jésus.
« Comme tous meurent en Adam, aussi de même tous revivront par Christ. » (1 Corinthiens 15.22)
La résurrection de Jésus donne tout son sens à notre existence :
« Si les morts ne ressuscitent pas, mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! » (1 Corinthiens 15.32)
Le sacrifice de Jésus et Sa résurrection nous offrent une perspective infinie par la vie éternelle.
Cette vie terreste est dépourvue de sens si elle se résume à quelques décennies d'une existence absurde sans raison d'être.