Lecture de la Bible au quotidien


Miracle ou guérison ?

Evangile selon Marc (6.5 ~ Traduit du grec) :

« Il ne pouvait faire là aucun miracle, sinon pour

quelques infirmes qu'Il guérit en imposant les mains. »

Lecture du

16 Mars



De retour dans le village de Nazareth où Il a grandi, Jésus est confronté à ceux qui L'ont connu pendant Son enfance.

Ils n'admettent pas que ce fils de charpentier puisse enseigner avec tant de sagesse dans la synagogue.

Ils Le jugent, Le rejettent, et Jésus devient pour eux une source de scandale, une "occasion de chute".

De ce fait, Il n'a pu faire aucun miracle à Nazareth, sauf quelques guérisons physiques pour des infirmes.

Ce verset peut surprendre pour deux raisons :

- les guérisons par imposition des mains ne sont-elles pas considérées comme des "miracles" ?

- Jésus semble par ailleurs impuissant.

Qu'est-ce donc qu'un miracle si une guérison par imposition des mains n'en est pas un ?

En fait, le véritable miracle, le plus beau des miracles, le moins spectaculaire en ce monde, n'est-il pas celui qui donne la vie éternelle ?

Ce miracle c'est la guérison de l'âme par la conversion !

Mais pour cela, il faut que l'individu accepte Jésus comme Messie, comme Sauveur.

Or, du fait de l'attitude de rejet des gens de Nazareth, la puissance de la Grâce divine ne pouvait s'accomplir.

Jésus s'en trouvait démuni.

Le libre arbitre, l'individualité, demeure bien souvent un obstacle au plan divin de Grâce offert à l'humanité.

Pour être vraiment guéri, non pas des maladies et infirmités terrestres mais de la mort éternelle, il faut croire.

« Et Il s'étonnait de leur absence de foi. » (verset 6)

Par la foi ...

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La mort de Jean le baptiste

Evangile selon Marc

Traduit du grec : versets 6.1 à 6.29

1. Il partit de là et retourna dans Sa patrie suivi de Ses disciples.

2. Le sabbat arriva. Il commença à enseigner dans la synagogue. Beaucoup d'auditeurs étonnés disaient : "D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée ? D'où proviennent de tels miracles accomplis de ses mains ?

3. N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici près de nous ?" Ils étaient scandalisés.

4. Mais Jésus leur dit : "Un prophète n’est pas sans honneur, sinon dans sa patrie, parmi ses parents et dans sa maison."

5. Il ne pouvait faire là aucun miracle, sinon pour quelques infirmes qu'Il guérit en imposant les mains.

6. Et Il s’étonnait de leur absence de foi. Il parcourut les villages alentour pour enseigner.

7. Il appela à Ses côtés les Douze et commença à les envoyer deux par deux. Il leur donna autorité sur les esprits impurs.

8. Il leur recommanda de ne rien emporter pour la route sinon un bâton, sans pain, ni sac, ni monnaie de bronze dans la ceinture.

9. "Mettez des sandales mais ne portez pas deux tuniques !"

10. Et Il leur dit : "Quelque soit la maison où vous entrez, restez-y jusqu'à ce que vous quittiez ces lieux.

11. Si, en quelque lieu, on ne vous accueille ni ne vous écoute, en partant de là, secouez la poussière de vos pieds, cela leur servira de témoignage."

12. Ils partirent pour prêcher qu'il fallait se convertir.

13. Ils expulsaient de nombreux démons et guérissaient de nombreux infirmes par l'onction d'huile.

14. Le roi Hérode en fut informé car Son nom était connu. Certains disaient : "Jean, celui qui baptisait, est réveillé d'entre les morts et c'est à cause de lui que s'accomplissent des miracles."

15. D'autres disaient cependant : "C'est Elie", et d'autres qu'Il était : "Prophète comme les autres prophètes."

16. Quand il entendit cela, Hérode dit : "Ce Jean que j'ai fait décapiter, c'est lui qui est revenu à la vie."

17. Hérode, en effet, avait ordonné de se saisir de Jean pour l'enchaîner en prison à cause d'Hérodiade, la femme de Philippe, son frère, qu'il avait épousée.

18. Jean disait à Hérode : "Il ne t'est pas permis d'avoir la femme de ton frère."

19. Hérodiade en était irritée et voulait le faire périr, mais elle ne pouvait pas.

20. Car Hérode craignait Jean, sachant que cet homme était juste et saint. Il le protégeait. Il était très embarassé de l'entendre mais il l'écoutait avec plaisir.

21. Mais le jour propice arriva quand Hérode, pour son anniversaire, organisa un banquet pour ses notables, les chefs militaires et les personnalités de Galilée.

22. Invitée, la fille d'Hérodiade dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : "Demande-moi ce que tu veux et je te le donnerai."

23. Il lui fit cette promesse : "Ce que tu me demanderas, je te le donnerai, serait-ce la moitié de mon royaume."

24. En sortant, elle dit à sa mère : "Que demanderai-je ?" Celle-ci dit : "La tête de Jean le baptiste."

25. Aussitôt, elle rentra en hâte auprès du roi et demanda : "Je veux que tu me donnes tout de suite, sur un plat, la tête de Jean le baptiste."

26. Attristé, le roi ne voulut pas lui refuser à cause de ses serments et des convives.

27. Le roi envoya aussitôt un garde du corps avec l'ordre d'apporter la tête. Il se rendit dans la prison pour le décapiter.

28. Il rapporta la tête sur un plat et la donna à la jeune fille. La jeune fille donna celle-ci à sa mère.

29. Quand ils l'apprirent, ses disciples vinrent enlever le cadavre et le déposèrent dans un tombeau.

Marc 6.30 à 6.56 >>>