La famille biologique de Jésus s'inquiétait de son comportement :
« Car ils disaient : Il est insensé ! » (verset 21)
Il semble que pendant un temps dont la durée n'est pas déterminée, ni la mère, ni les proches parents de Jésus ne Le suivaient.
Comme beaucoup, ils n'avaient pas compris le sens de Sa mission et leur position de retrait conduit Jésus à se tourner plutôt vers les disciples qui accomplissaient la volonté de Dieu.
Jésus a ainsi défini la notion de famille chrétienne.
Quant à Sa famille traditionnelle, son comportement, son incrédulité, étaient fautifs par incompréhension, par ignorance.
Mais Jésus nous rassure à ce sujet :
« Vraiment, tout sera pardonné aux fils des hommes, les fautes et les blasphèmes autant qu’ils en auront proférés. » (verset 28)
Il n'en va pas de même pour ceux qui, comme les scribes de Jérusalem L'accusaient d'être possédé par Beelzeboul, c'est-à-dire Satan (verset 22).
Ceux-ci ne réagissaient pas par ignorance car les scribes étaient théoriquement connaisseurs des Ecritures.
Leur réaction ne relève pas d'une simple incrédulité, comme pour la famille de Jésus, mais d'une volonté manifeste de nuire, de calomnier.
En calomniant Jésus, ils blasphémaient contre l'Esprit Saint du Seigneur.
Il est intéressant de noter le parallélisme entre les versets 21 et 30.
La famille de Jésus Le considérait dans Sa dimension humaine.
« Car ils disaient : Il est insensé ! » (verset 21)
Les scribes visaient la dimension spirituelle du Fils de Dieu.
« Car ils disaient : Il a un esprit impur. » (verset 30)
Si le fait de considérer Jésus en tant qu'homme comme insensé était pardonnable, il n'en allait pas de même pour ceux qui accusaient l'Esprit du Seigneur d'impureté.
En effet, il est précisé en Luc 12.10 :
« Quiconque parlera contre le Fils de l’homme sera pardonné.
Mais celui qui blasphémera contre le Saint-Esprit ne sera pas pardonné. »