Lecture de la Bible au quotidien


Le sel de la terre

Evangile selon Luc (14.34 ~ Traduit du grec) :

« Le sel est une bonne chose.

Mais si le sel perd son goût, avec quoi sera-t-il assaisonné ? »

Lecture du

9 mai



Dans l'Evangile, le "sel" symbolise la saveur que le disciple doit apporter au monde.

Matthieu 5.13 relate cette parole de Jésus :

« Vous êtes le sel de la terre. »

Le disciple doit apporter au monde une saveur, un goût pour la vie, un regard différent : la création d'une conscience nouvelle.

Dans le Premier (Ancien) Testament, le sel est un symbole d'alliance.

« Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes ; tu ne laisseras point ton offrande manquer de sel, signe de l'alliance de ton Dieu ; sur toutes tes offrandes tu mettras du sel. » (Lévitique 2.13)

Il s'agissait de viande animale. Avec Jésus, il n'est plus question d'offrir des animaux en sacrifice. Mais le disciple qui s'offre à Dieu doit être "salé".

Le sel a de multiples vertus. Les anciens savaient qu'il conserve les aliments ... il peut donc symboliser la conservation de la foi.

Les anciens pouvaient constater qu'il est conducteur de chaleur : jeté sur les flammes du sacrifice, celles-ci étaient plus vives ... nous devrions avoir une foi vivante qui se propage comme le feu.

Mais les anciens ignoraient que le sel dissout diffuse des ions, des électrolytes qui permettent la conduction de l'électricité.

Jésus veut que nous soyons des "conducteurs", des agents transmetteurs de Sa parole, de son onction.

Le terme de conduction ne concerne pas que la transmission de chaleur ou d'électricité, il concerne également le système nerveux avec l'influx nerveux qui se propage par un processus électrochimique.

La science moderne considère que cet influx nerveux est à l'origine de toute pensée ou action.

Laissons le sel semé par Jésus agir en nous ... c'est par lui que Son Esprit va créer une conduction qui nous incitera à aller de l'avant pour proclamer la nouvelle alliance entre Dieu et les hommes.

Bienheureux ceux qui ressentent ce courant passer dans leur corps, comme l'onde d'une onction émanant de l'Esprit ...

Le sel de la terre

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Le sel de la terre

Evangile selon Luc

Traduit du grec : versets 14.33 à 14.35

33. "Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tous ses biens, ne peut être mon disciple.

34. Le sel est une bonne chose. Mais si le sel perd son goût, avec quoi sera-t-il assaisonné ?

35. Il ne sera bon ni pour la terre, ni pour le fumier. On le jettera dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende."

Evangile selon Luc:

versets 15.1 à 15.10

1. Tous les collecteurs d'impôts et les pécheurs s'approchaient de Lui pour L'écouter.

2. Les Pharisiens et les scribes murmuraient en disant : "Il accueille les pécheurs et mange avec eux !"

3. Il leur dit alors cette parabole :

4. "Quel homme parmi vous ayant cent brebis, et ayant perdu l'une d'entre elles, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu'à ce qu'il l'ait trouvée ?

5. Et, quand il l'a trouvée, il se réjouit et la porte sur ses épaules.

6. De retour à la maison, il invite les amis et les voisins en leur disant : "Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue."

7. C'est ainsi, je vous le dis, qu'il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion.

8. Ou encore, quelle femme ayant dix drachmes, si elle en perd une, n'allume pas une lampe et balaie la maison pour chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la trouve ?

9. Et quand elle l'a trouvée, elle invite ses amies et voisines en disant : "Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue."

10. Je vous dis qu'il y a donc de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit."

Luc 15.11 à 15.32 >>>