La foi dans la résurrection se révèle progressivement dans le Premier (Ancien) Testament.
Le terme de résurrection est souvent assimilé à la notion de réveil.
La mort était ainsi conçue comme un sommeil dont les morts seraient appelés à se relever.
Jésus en trouve la source au début du livre de l'Exode :
« Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu. » (Exode 3.6)
Jésus en conclut ... « Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants, car pour Lui tous sont vivants. » (verset 38)
L'homme créé par Dieu a connu la mort pour n'avoir pas respecté cet avertissement :
« Tu pourras manger de tout arbre mangeable du jardin. Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas ! Car du jour où tu en mangeras, c'est la mort : tu mourras ! tu mourras. » (Genèse 2.16-17)
Le plan conçu par Dieu pour l'homme, c'était la vie ... et non la mort, l'Etre ... plutôt que le non-être.
Dieu s'est révélé à Moïse en disant : « Je serai qui je serai. » (Exode 3.14)
Le nom sacré de Dieu, le tétragramme "JHVH", est une forme du verbe "être" qui peut se traduire par "Il sera" ou "Celui qui fait devenir", ce qui exprime à la fois un état et un mouvement dans l'existence : la vie en est l'expression.
Dieu est vivant et « créa l'homme à son image » : vivant !
L'homme a perdu la vie éternelle par la désobéissance d'un seul homme.
Il la retrouve par l'obéissance d'un seul : Jésus Christ.
« Car comme par la désobéisance d'un seul homme une multitude de pécheurs s'est formée, c'est aussi de même que l'obéissance d'un seul formera une multitude de justes. » (Romains 5.19)
Les maladies, la vieillesse et la mort ont sanctionné le comportement d'un être qui est animé, depuis Adam, par la croissance du péché ce qui a conduit Dieu à dire :
« Mon Souffle n'inspirera pas l’humain pour toujours, lequel d'ailleurs n’est que chair. Aussi, ses jours seront de cent vingt ans. » (Genèse 6.3)
Des millénaires se sont écoulés, et les hommes se heurtent toujours à cette barrière d'une douzaine de décennies.
De nombreux scientifiques croient que les progrès de la génétique, avec le décryptage chromosomique pour localiser les gènes, les manipulations génétiques ou le contrôle de l'expression des gènes, apporteront, peut-être dans un avenir proche, les moyens d'une longévité accrue.
Mais la mort est une "anomalie génétique" instituée par le Créateur.
Seul Jésus permet d'en guérir en supprimant cette anomalie pour être, dans la vie éternelle, aux côtés du Dieu des vivants.