AVOIR LA FOI EN DIEU ... CROIRE EN JESUS CHRIST


Pierre.

Evangile selon Jean (18.18 ~ Traduit du grec) :

« Les esclaves et les gardes qui étaient là avaient allumé

un brasier car il faisait froid. Ils se chauffaient et Pierre

se tenait aussi avec eux pour se chauffer. »

LA BIBLE

AU QUOTIDIEN

Lecture du

25 Juin


Pierre a pu pénétrer dans la cour de l'édifice où Jésus comparait devant le souverain sacrificateur.

Il est probable que le disciple qui accompagnait Pierre et suivait Jésus (verset 15), et qui décrit les conditions dans lesquelles Pierre a pu entrer (verset 16), n'est autre que l'auteur de cet Évangile.

Pierre est dans l'attente, l'incertitude ...

Pierre s'efforce de s'infiltrer pour voir et entendre ce qui se passe.

Pierre a peur ...

Questionné sur son identité, il nie par trois fois être un disciple de Jésus.

Puis, au terme de ces reniements, après le chant du coq, l'Évangile selon Luc (22.61) nous relate ce qui s'en suivit en ces termes :

« Le Seigneur se retourna et posa le regard sur Pierre.

Alors Pierre se souvint de la parole du Seigneur qui lui avait dit :

Le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que tu m'aies renié par trois fois. »

Quelles que soient les circonstances, nous pouvons nous aussi être amenés à nous cacher ou à dissimuler quelque chose.

Toujours la peur ...

Pourtant, le regard compatissant de Jésus peut se tourner vers nous.

Dans le cas présent, il s'agissait du regard d'un ami que Pierre avait renié.

Et ce regard n'a rien d'accusateur, il semble dire :

"Mon pauvre Pierre, je t'avais prévenu ..."

Ce regard compatissant de Jésus envers celui qui traverse des moments difficiles, nous pouvons le ressentir si nous vivons une relation personnelle avec le Seigneur par le Saint Esprit.

Le Seigneur, tout comme Il le fit avec Pierre, peut alors nous rappeler combien Son amour est grand.

Et pour effacer et pardonner nos péchés, tout comme Il le fit avec Pierre qui L'avait renié par trois fois, peut-être nous demandera-t-il par trois fois :

« M'aimes-tu ? »

(Jean 21.15-16-17)

Lumière de l'aube

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L'arrestation de Jésus

Evangile selon Jean

Traduit du grec : versets 18.1 à 18.27

1. Après ces paroles, Jésus se rendit avec Ses disciples de l'autre côté du torrent du Cédron où se trouvait un jardin. Il y entra, Lui et Ses disciples.

2. Judas, qui allait Le livrer, connaissait aussi cet endroit parce que Jésus se réunissait souvent là avec Ses disciples.

3. Aussi Judas, accompagné de la cohorte et d'hommes aux ordres des grands-prêtres et des Pharisiens, arriva avec torches, lampes et armes.

4. Jésus, sachant tout ce qui Lui arriverait, sortit pour leur dire : "Qui cherchez-vous ?"

5. Ils Lui répondirent : "Jésus, le Nazôréen." Il leur dit : "Je le suis !" Judas, celui qui Le livrait, se tenait au milieu d'eux.

6. Au moment où Il leur dit : "Je le suis", ils reculèrent et tombèrent à terre.

7. Il leur demanda de nouveau : "Qui cherchez-vous ?" Ils répétèrent : "Jésus, le Nazôréen."

8. Jésus répondit : "Je vous ai dit que c'est moi. Si c'est moi que vous cherchez, laissez partir ceux-ci."

9. Ainsi s'accomplit la parole qu'Il avait dite : « Je n'ai perdu aucun de ceux que Tu m'as donnés ». (Jean 17.12)

10. Alors Simon-Pierre, qui avait une épée, la tira et frappa le serviteur du grand-prêtre. Il lui trancha un petit morceau de l'oreille droite. Ce serviteur se nommait Malchos.

11. Jésus dit à Pierre : "Range l'épée dans le fourreau. La coupe que le Père m'a donnée, ne la boirai-je pas ?"

12. La cohorte avec son chef, ainsi que les hommes des Juifs, saisirent Jésus et Le ligotèrent.

13. Ils Le conduisirent d'abord chez Anne. C'était le beau-père de Caïphe qui était grand-prêtre cette année-là.

14. C'est Caïphe qui avait suggéré aux Juifs qu'il était avantageux qu'un seul homme meure pour tout le peuple.

15. Simon-Pierre et un autre disciple suivaient Jésus. Ce disciple était connu du grand-prêtre et il entra avec Jésus dans le palais du grand-prêtre.

16. Pierre se tenait dehors à la porte. L’autre disciple, celui qui était connu du grand-prêtre, sortit et parla à la femme qui gardait la porte. Elle fit entrer Pierre.

17. Alors, la servante qui gardait la porte dit à Pierre : "N’es-tu pas, toi aussi, des disciples de cet homme ?" Il dit : "Je n’en suis pas !"

18. Les esclaves et les gardes qui étaient là avaient allumé un brasier car il faisait froid. Ils se chauffaient et Pierre se tenait aussi avec eux pour se chauffer.

19. Le grand-prêtre interrogea Jésus à propos de Ses disciples et de Son enseignement.

20. Jésus lui répondit : "J’ai parlé ouvertement au monde. J’ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple où tous les Juifs se rassemblent. Je n’ai rien dit en secret.

21. Pourquoi m’interroges-tu ? Interroge ceux qui ont entendu ce que je leur ai dit. Car eux savent ce que j’ai dit."

22. Comme Il disait cela, un des gardes s'avança pour donner une giffle à Jésus en disant : "Est-ce ainsi que tu réponds au grand-prêtre ?"

23. Jésus lui répondit : "Si j’ai mal parlé, dis-moi ce qui est mal. Si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ?"

24. Alors Anne L’envoya ligoté à Caïphe, le grand-prêtre.

25. Simon-Pierre était là et se chauffait. On lui dit alors : "N’es-tu pas, toi aussi, de ses disciples ?" Il le nia et dit : "Je n’en suis pas."

26. Un des serviteurs du grand-prêtre, parent de celui dont Pierre avait coupé le bout de l'oreille, dit : "Ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin ?"

27. Pierre le nia de nouveau et aussitôt le coq chanta.

Jean 18.28 à 18.40 >>>