AVOIR LA FOI EN DIEU ... CROIRE EN JESUS CHRIST


Humain, trop humain.

Deuxième épître aux Corinthiens (12.20 ~ Traduit du grec) :

« Je crains de trouver de la discorde, de la jalousie,

des emportements, des rivalités, des médisances,

de l'insolence et des troubles. »

LA BIBLE

AU QUOTIDIEN

Lecture du

3 Octobre


Par deux fois, Paul a partagé la vie de l'Eglise de Corinthe.

Les nouvelles ne sont pas bonnes et cela l'incite à croire qu'il retrouvera ses frères en Christ immergés dans les voies de ce monde.

Quoi de plus humain, quoi de plus banal ?

Du fait de leur comportement, Paul a dû adapter son discours aux Corinthiens, les comparant parfois à des enfants sur le plan spirituel.

« Je vous parle comme à des enfants ... » (2 Corinthiens 6.13)

De ce fait, il est certaines révélations du Seigneur qu'il ne peut leur communiquer. Il commence par les évoquer ...

« Venons-en d'autre part à des visions et aux révélations du Seigneur. » (verset 1)

... mais il n'entre pas dans les détails :

« Il fut enlevé au paradis et entendit des paroles inexprimables qu'il n'est pas permis à l'homme de répéter. » (verset 4)

De qui Paul parle-t-il ?

De lui-même ou d'un autre apôtre ?

Pour en savoir plus, il faudra se référer aux révélations de Jean communiquées 40 ans plus tard ...

« Après cela je vis une porte qui était ouverte dans le ciel. La première voix, que j’avais entendue me parler comme un son de trompette, dit : "Monte ici, et je te montrerai ce qui doit arriver ensuite." Aussitôt, je fus en Esprit ... » (Apocalypse 4.1-2)

L'humain qui demeure trop attaché à ce monde matériel ne peut accéder aux révélations de l'Esprit Saint.

Le support matériel a pris le dessus, la chair domine l'esprit et lui dicte ses volontés.

Nous ne sommes plus l'image que Dieu a créée par Son souffle de vie ... mais l'image de la chair.

Malgré tout, Il est fidèle et Son Esprit demeure en nous.

Car il y a « ... un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, parmi tous, et en tous. » (Ephésiens 4.6)

Seule cette relation intime avec le Seigneur permet de dépasser notre condition humaine.

C'est pourquoi Jésus affirme :

« Moi, je suis la vigne, vous les sarments.

Celui qui demeure en moi, et moi en lui, porte du fruit en abondance, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15.5)

Demeurons en Lui !

Je suis la vigne et vous les sarments

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Inquiétudes de Paul

Seconde épître aux Corinthiens

Traduit du grec : versets 12.1 à 12.21

1. Faut-il s'enorgueillir ? C'est bien inutile ! Venons-en d'autre part à des visions et aux révélations du Seigneur.

2. Je connais un homme en Christ qui fut enlevé jusqu'au troisième ciel, voici quatorze ans, je ne sais si c'est dans son corps ou hors du corps, Dieu seul le sait.

3. Je sais qu'il en fut ainsi pour cet homme, soit dans son corps, soit sans son corps, Dieu seul le sait.

4. Il fut enlevé au paradis et entendit des paroles inexprimables qu'il n'est pas permis à l'homme de répéter.

5. Pour un tel homme, je m'enorgueillirai, quant à moi, je ne me ferai valoir que dans mes faiblesses.

6. Car si je voulais me faire valoir, je ne serai pas insensé. En effet, je dirai la vérité. Mais je m'en abstiens, de peur que l'on ait de moi une opinion supérieure à ce que l'on voit de moi ou à ce que l'on m'entend dire.

7. C'est à cause de ces révélations extraordinaires. Afin que je n'en tire aucun orgueil, j'ai reçu une écharde dans la chair, un ange de Satan qui me frappe pour m'éviter de me vanter.

8. A ce sujet, j'ai prié le Seigneur par trois fois de l'écarter de moi.

9. Mais Il m'a dit : "Ma grâce te suffit, car la puissance se révèle dans la faiblesse." C'est donc fort volontiers que je me ferai plutôt valoir dans mes faiblesses, afin que repose sur moi la puissance du Christ.

10. C'est pourquoi je me complais dans les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les angoisses pour Christ. Car quand je suis faible, alors je suis fort !

11. J'ai parlé comme un fou, vous m'y avez contraint. Car c'est vous qui auriez dû me recommander. Même si je ne suis rien, je ne suis en rien inférieur à ces super-apôtres.

12. Les signes de mon apostolat se sont constamment manifestés parmi vous : signes mais aussi prodiges et miracles.

13. Qu'avez-vous eu de moins que les autres Eglises, sinon de ne pas m'avoir eu à votre charge ? Pardonnez-moi cette injustice !

14. Je suis prêt à venir chez vous pour la troisième fois et je ne serai pas à votre charge. Car je ne recherche pas vos biens, mais vous ! Ce n'est pas les enfants qui doivent épargner pour leurs parents, mais les parents pour leurs enfants.

15. Je dépenserai volontiers, et me dépenserai personnellement, pour vous. Si je vous aime davantage, en serai-je moins aimé ?

16. Certes, je n'ai pas été à votre charge, mais fourbe comme je suis, ne vous ai-je pas eus par ruse ?

17. Vous ai-je donc exploités par l'un de ceux que je vous ai envoyés ?

18. J'ai insisté auprès de Tite, et envoyé avec lui un frère. Tite vous a-t-il exploités ? N'avons-nous pas marché dans le même esprit ? Et dans les mêmes traces ?

19. Vous devez penser que nous nous justifions depuis un bon moment devant vous. C’est devant Dieu, en Christ, que nous parlons ! Tout cela, bien-aimés, pour votre édification.

20. Car je crains de ne pas vous trouver, à mon arrivée, tels que je le veux, et que vous ne me trouviez pas tel que vous le voulez. Je crains de trouver de la discorde, de la jalousie, des emportements, des rivalités, des médisances, de l'insolence et des troubles.

21. A mon arrivée, mon Dieu ne va-t-il pas m’humilier à nouveau devant vous ? Et ne devrai-je pas pleurer pour beaucoup de ceux qui ont péché précédemment, sans s'être repentis de l’impureté, de leur inconduite et de la débauche auxquelles ils se sont livrés ?

Seconde épître aux Corinthiens
13.1 à 13.13 >>>