AVOIR LA FOI EN DIEU ... CROIRE EN JESUS CHRIST


La tolérance.

Epître aux Romains (14.19 ~ Traduit du grec) :

« Aussi, recherchons ce qui contribue

à la paix et à l'édification mutuelle. »

LA BIBLE

AU QUOTIDIEN

Lecture du

29 août


Le chapitre 14 de l'Epître aux Romains enseigne aux chrétiens à vivre en communion dans l'Esprit Saint indépendamment de leurs pratiques alimentaires et autres prescriptions que chacun pourrait être tenté d'imposer à son prochain.

Le sens commun de notre adhésion au corps de Christ, c'est de rechercher dans la paix ce qui peut contribuer à la construction de l'Eglise et non à son affaiblissement.

Le mot grec "oikodomê", traduit par "édification" au verset 19, comporte la racine "oikos" c'est-à-dire : la maison.

Cette "maison mutuelle" c'est l'Eglise, ce peut être la Création terrestre que Dieu a mise à notre disposition, ou encore notre maison familiale.

Cette "édification mutuelle" que préconise l'apôtre Paul peut ainsi être recherchée dans la vie de tous les jours, notamment quand il s'agit de déterminer notre comportement dans une situation délicate qui pourrait devenir conflictuelle.

Paul recommande ainsi de ne pas être pour autrui une occasion de chute.

Dans le contexte de l'Eglise naissante, il s'agissait surtout de la problématique alimentaire posée par les Juifs qui entendaient demeurer dans l'observance des prescriptions contenues dans la Torah.

Paul invite ceux qui sont parvenus à dépasser ces pratiques à ne pas pour autant choquer ceux qui entendent s'y tenir.

« Ne cause pas la perte de celui pour lequel Christ est mort pour une question de nourriture. » (verset 15)

Il ne faut donc pas, par notre comportement, même si nous sommes convaincus d'avoir raison, susciter une réaction de rejet ou de jugement de la part de ceux qui nous observent.

Même si l'Esprit Saint nous a convaincus que nous agissions en conformité avec les enseignements de Dieu, ce qui semble être notre force ne doit pas porter atteinte aux convictions de ceux qui ont une autre approche sincère de la foi.

« Accueillez celui qui est faible dans la foi, sans critiquer ses opinions. » (verset 1)

Discuter les opinions conduit à les contester ce qui est une source de divisions.

Cette règle de conduite va bien au-delà des questions alimentaires !

Que faire alors, sinon prier, afin de se retrouver non pas sur des positions de divergence mais sur des terrains de convergence.

Or, qu'est-ce qui peut nous réunir, par delà nos divergences, sinon le Christ en son amour ?

Ainsi, rechercher ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle peut se résumer en quelques mots :

Rechercher Jésus en chacun de nous !

La colombe et la paix

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Principes de tolérance

Epître aux Romains

Traduit du grec : versets 14.1 à 14.23

1. Accueillez celui qui est faible dans la foi, sans critiquer ses opinions.

2. L'un croit pouvoir manger de tout, l'autre qui est faible ne mange que des légumes.

3. Que celui qui mange ne méprise pas celui qui ne mange pas, que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange, car Dieu l'a accueilli.

4. Qui es-tu pour juger le serviteur d'un autre ? C'est pour Son propre maître qu'il tient debout ou qu'il tombe. Et il tiendra bon ! Car le Seigneur a le pouvoir de le faire tenir.

5. L'un choisit tel jour plutôt qu'un autre, l'autre choisit n'importe quel jour. Que chacun soit bien convaincu de ce qu'il pense.

6. Celui qui règlemente son comportement au quotidien le fait pour le Seigneur, et celui qui mange le fait pour le Seigneur car il rend grâce à Dieu. De même celui qui ne mange pas le fait pour le Seigneur et rend aussi grâce à Dieu.

7. En effet, aucun d'entre nous ne vit pour soi-même et aucun ne meurt pour soi-même.

8. Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, quand nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Que nous vivions ou que nous mourions, nous sommes au Seigneur.

9. C'est pour cela que Christ est mort et qu'Il vit, afin de régner sur les morts et les vivants.

10. Et toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Car nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu.

11. Il a en effet été écrit : « Je suis vivant, moi, dit le Seigneur. Tout genou fléchira devant moi et toute langue célèbrera la gloire de Dieu. » (Ésaïe 45.23)

12. Ainsi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même.

13. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres, mais veillez plutôt à ne pas être pour un frère un obstacle ou une occasion de chute.

14. Je sais, et j'en suis persuadé par le Seigneur Jésus, que rien n’est impur en soi. Une chose est impure seulement pour celui qui l'estime impure.

15. Mais si tu attristes ton frère à cause de la nourriture, tu ne marches plus selon l’amour. Ne cause pas la perte de celui pour lequel Christ est mort pour une question de nourriture.

16. Que ce qui est bien pour vous ne soit pas une cause de médisance.

17. Car le Royaume de Dieu, ce n’est ni le manger, ni le boire, mais la justice, la paix et la joie dans l'Esprit Saint.

18. Celui qui sert le Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes.

19. Aussi, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle.

20. Pour de la nourriture, ne détruis pas l’œuvre de Dieu. En effet, tout est pur, mais il est mauvais pour l’homme de devenir une occasion de chute en mangeant.

21. Aussi est-il bien de ne pas manger de viande, ou de boire du vin, ou prendre tout ce qui peut faire tomber ton frère.

22. Cette foi que tu possèdes, garde-la pour toi devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même quand il fait son choix !

23. Mais celui qui a des doutes sur ce qu’il mange est condamné, parce qu’il n’agit pas par conviction de foi. Tout ce qui ne vient pas de la foi est péché.

Epître aux Romains 15.1 à 15.33 >>>